P. LOUIS-MARIE BUTARI KAYAMBA, SCJ

BIENVENUE AU CANADA, P. LOUIS-MARIE BUTARI KAYAMBA, SCJ


Père Louis-Marie BUTARI KAYAMBA, SCJ est né à Kinshasa, D. R. Congo le 06/06/1957. Il suivit de 1982 à 1985 les études philosophiques au Grand Séminaire Saint Augustin de Kisangani en R.D. Congo. Le 21/08/1985, il se rend au Cameroun pour les études théologiques de 1985 à 1989. Le 07/01/1990, il est ordonné prêtre à la paroisse Saint Maximilien Kolbe à Kinshasa par Monseigneur Tarcisse Tshibangu puis fut envoyé en mission comme vicaire paroissial à la paroisse Notre Dame du Très Saint Rosaire de Mambasa ou il a exercé son Diaconat.

C’est le 12/01/1990 qu’il commença sa pastorale paroissiale ou il était chargé de 23 chapelles. Mis à part les célébrations liturgiques et sacramentelles, il animait des sessions de formation des catéchistes animateurs des chapelles, la formation des chrétiens de toutes les catégories. Il guidait les jeunes dans les différents mouvements d’action catholiques : Scoutisme, Vélites, Croisade Eucharistique, Légion de Marie, les chorales sans oublier la visite des malades et l’administration du Sacrement des Malades. Il initia le mouvement des enfants dénommé Kizito-Anuarite. Pour la pastorale familiale, le Père Louis-Marie BUTARI a organisé le mouvement familial avec la formation permanent des familles et introduisit et planifia le Mouvement Charismatique. De 1990 à 1994, il exerça son ministère comme apôtre avec joie malgré les vicissitudes de de la vie pastorale. Le07/09/1994, il est choisi comme Conseiller Provincial et se rend à la Paroisse Saint Joseph à Kisangani. Dans cette paroisse de la ville, il vécut son ministère comme aumônier des jeunes et guide des mouvements d’action catholiques : Bilenge ya Mwinda, Xavéri, Scoutisme, Kizito-Anuarite, Légion de Marie pou les jeunes, Mouvement Sacerdotal Marial, les chorales, la visite des malades surtout dans l’hospice des vieillards et l’administration du Sacrement des Malades. C’est en mai 1996 qu’il vivat le moment le plus difficile avec l’arrivé des déplacés de guerre de l’Est avec les soldats fuyards devant les combattants de l’Alliance des Forces Démocrates pour la Libération du Zaïre (AFDL) qui ont semé la panique et où il fut menacé de mort pour avoir hébergé les Rwandais à la Paroisse et leur apportait la nourriture dans leur cachette et lieu de détention (Prison Centrale, Bureau de la Garde Civile et au Service National des Renseignements). Le 28/04/1998, il est nommé Curé de la Paroisse Sainte Marie de Basoko ou il exerça son ministère pastoral jusqu’en 2002. Curé et responsable de 97 chapelles de la paroisse grande comme toute la Belgique, il anima cette entité pendant quatre ans et organisa pendant trois ans le centenaire de cette paroisse en 2002.

Il sera nommé à la Paroisse Saint Clément de Makala à Kinshasa sa paroisse d’origine ou il a eu sa vocation religieuse et sacerdotale chez les Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus grâce au modèle de vie des pères Polonais. Le père Louis-Marie exerça son apostolat pendant trois puis sera nommé à la Paroisse Saint Gabriel de Kisangani à Kisangani. Il suivit les études de Psychologie à l’Université de Kisangani ou il décrocha sa Licence en Psychologie Clinique avec Distinction. Avant qu’il ne termine ses cinq années de l’UNIKIS, il est nommé Recteur ou Principal du Collège Maele avec mille cent soixante élèves, trente-six enseignants et huit agents du bureau et ouvriers. Il exercera ce ministère de Préfet des Études de 2009 à 2015 et deuxième animateur de la Chapelle Saint Jean-Paul II de Maele.

Enfin il sera nommé pour la mission à la Région du Canada ou il y est présent depuis le 24/09/2015.



SOUVENONS-NOUS DU PÈRE JOSEPH « GEORGE » COPPENS, SCJ


Le père Joseph « George » Coppens, SCJ, est décédé le 14 février, à l’âge de 94 ans. Le Père George était membre de la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus depuis 72 années et avait été ordonné prêtre il y a soixante-sept ans. Il est arrivé au Canada en 1949, venant des Pays-Bas où il était né. Après son arrivée, il a passé plusieurs années à œuvrer auprès des immigrants néerlandais catholiques. Il les aidait pour se loger, trouver un emploi, organisait des activités sociales pour les familles, des soirées pour les jeunes, et cherchait à les garder en lien avec l’Église et leur héritage de foi. Lorsque ses talents d’éducateur furent reconnus, le Père George devint, pour de nombreuses années, professeur et préfet à l’école de la Congrégation à Delaware, Ontario. Il a aussi été curé à la paroisse St. Joan of Arc (Toronto), à la paroisse Sacred Heart (Delaware) et Sacred Heart (Uxbridge). Il a été nommé économe de la Province canadienne-anglaise des Prêtres du Sacré-Cœur et, jusqu’à son décès, a été l’économe local de la communauté de Toronto. Dans ses années comme retraité, son amour de la vie n’avait pas de limites. « La gloire de Dieu était pleinement vivante » dans sa vie et s’exprimait pas son amour de toutes les créatures, oiseaux, plantes, poissons, et plus encore dans sa fidélité à prier pour les autres.                

Son cœur était le cœur d’un berger.





BIENVENUE AU CANADA, P. JOSÉ RICHARD, SCJ

BIENVENUE AU CANADA, P. JOSÉ RICHARD, SCJ


Son voyage de l’Inde au Canada a été toute une aventure pour le P. José Richard!

Plusieurs de ses vols ont été retardés ou des correspondances furent maquées. Le P. José devait arriver jeudi après-midi, 14h00, mais il est plutôt arrivé à l’aéroport d’Ottawa sans la nuit de samedi, à 2h00. Vous pouvez certainement imaginer que le P. José commence à s’acclimater, particulièrement à l’hiver canadien.

Le P. José, un membre de notre District de l’Inde, a fait sa première profession le 7 mai 2003 et a été ordonné prêtre le 6 juin 2008. Avant de venir au Canada, il a travaillé dans le domaine de la formation en Inde. Le P. José va maintenant commencer son ministère comme membre de l’équipe pastorale de la paroisse Resurrection of our Lord, à Ottawa.




Bienvenue au Canada!


Cet après-midi du 2 octobre, la communauté de Montréal a eu le plaisir d’accueillir le P. Engelbert Fotsing. Originaire du Cameroun, Engelbert a travaillé plusieurs années à La Capelle en France. À la fin de son mandat, il a exprimé le souhait de venir faire de la pastorale à Montréal, qu’il a déjà visitée à quelques reprises. Son séjour sera d’une durée minimale de trois ans. Âgé de 52 ans, Engelbert a fait profession en 1985 et a été ordonné prêtre en 2000. Sur la photo, ses confrères Dieudonné Tchouteu et Vermont Bengourion (arrivé la semaine dernière) lui souhaitent la bienvenue.




Toronto après bien des détours!


Ministère pastoral en Amazonie, missionnaire et administrateur aux Philippines, encadrement des jeunes aux Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ): autant de détours qui ont conduit le père Benedito de Moares Machado à Toronto.

Le 31 juillet, le père “Benê”, comme on l’appelle régulièrement, est venu prêter main forte à la communauté internationale de Toronto.

“C’est emballant d’être ici à Toronto! Une nouvelle occasion que le Seigneur m’a donnée de connaître des gens différents, l’expression différente d’une même foi et surtout, les confrères SCJ d’ici” disait-il.

Originaire du Brésil, le père Benê a passé la plus grande partie des dernières 20 années aux Philippines où il occupa le poste de supérieur de district jusqu’en 2012, date de l’érection en Région.

Peu de temps après avoir fini son terme comme supérieur, le père Benê a entendu parler d’un nouveau projet que la Province Britanno / irlandaise espérait mettre sur pied: une communauté internationale SCJ pour oeuvrer auprès des immigrants à Londres. “Je voulais faire une expérience nouvelle en pastorale” disait-il. “J’ai demandé au Supérieur régional des Philippines et à son conseil l’autorisation de participer à ce projet. Ils ont dit “oui” et je me suis préparé à partir.” Mais voilà que le projet de Londres est retardé et le père Benê, sa valise remplie, n’a nulle part où aller.

C’est ainsi qu’il revient d’où il était parti avant d’aller aux Philippines: le Brésil.

“Je suis arrivé au Brésil en mai 2013" dit-il. Un mois plus tard, il faisait du ministère paroissial à Mato Grosso, en Amazonie, où il avait déjà travaillé pendant trois ans avant de partir en mission. Peu de temps après, on lui demandait de donner un coup de main pour un rassemblement de la Jeunesse dehonienne à Taubaté ainsi que pour les JMJ de Rio de Janeiro: encore une fois, les valises du déménagement. Ensuite, le père Benê reprend ses valises pour aider un ami jusqu’à la fin de l’année. L’ami? L’évêque Vilson Basso, de Caxias au Maranhao, Brésil, une confrère SCJ brésilien qui avait aussi été missionnaire aux Philippines pendant plusieurs années. “Il est vraiment dans un secteur missionnaire” dit le père Benê, “où il y a pénurie de prêtres mais où il y a une groupe fantastique de laïcs engagés”. Le père Benê a donc refait ses valises et, en mars, il se retrouve au sud du pays, dans une paroisse SCJ à Lavras, dans les Minas Gerais.

Le Père Benê appréciait de vivre dans son pays mais son désir d’aller oeuvrer parmiles immigrants le poursuivait.

C’est alors qu’il a entendu parler de Toronto et de l’apostolat auprès des familles immigrantes, spécialement dans les paroisses de Notre Dame du Rosaire et de St Thomas More et « Becoming Neighbours. » Avec 7000 familles, la paroisse St Thomas More ressemble à un département des Nations Unies avec des cérémonies qui rassemblent des gens des Philippines, de Grenade, d’Inde, d’Indonésie, du Sri Lanka et de plusieurs pays d’Afrique. Les messes sont célébrées en diverses langues, incluant l’Anglais, l’Espagnol et le Portugais. Il s’est donc mis en contact avec le père Bill Marrevee, SCJ, le Supérieur régional du Canada, et il refait ses bagages pour arriver à Toronto quelques mois plus tard.

Pour le moment, il n’a aucune idée du temps que cela prendra pour refaire ses valises mais le père Benê nous dit qu’il “est reconnaissant envers Dieu, envers la Congrégation et la Région des Philippines de lui permettre cette expérience. Je remercie aussi la Région du Canada de m’accueillir.”

Mon apostolat est interne et externe. En plus de célébrer l’Eucharistie dans les deux paroisses, le père Benê s’implique aussi dans les soins auprès du père Joseph Coppens qui, à 94 ans, est le plus âgé des SCJ en Amérique du Nord. “J’apprécie beaucoup mon travail auprès des paroissiens” dit le père Benê. “C’est très intéressant et multi-culturel, avec des gens qui proviennent de quelques 30 pays différents, sans compter les Canadiens.” Le père Benê célèbre aussi la messe une fois semaine chez les Soeurs de Loretto qui ont un centre communautaire pour retraités.

À la fin de l’entrevue, le père Benê a ajouté:

“Merci! Que le Seigneur vous bénisse!”
(Merci à Mary Gorski, Communications, Province USA)



NOUVEAU CITOYEN CANADIEN!


Le Fr. Dieudonné Tchouteu, SCJ, originaire du Cameroun, est officiellement devenu citoyen canadien  le 2 septembre, au cours d’une cérémonie de citoyenneté tenue à l’Hôtel Château Champlain, à Montréal.

Le Fr. Dieudonné était l’un des 375 candidats venant de 60 pays à recevoir la citoyenneté canadienne lors de cette cérémonie. Le P. Maurice Légaré, SCJ, accompagnait le Fr. Dieudonné pour ce moment important de sa vie et de la vie de la Région du Canada.

FÉLICITATIONS!




La Région du Canada en Chapitre




Dans le calme de l’Ermitage Ste-Croix à Pierrefonds, Québec, sur les rives du magnifique Lac des Deux-Montagnes, dix-huit membres de la Région du Canada ont commencé leur Chapitre Régional 2014. Contrairement à la tradition, il y avait cette année quelques absents. Deux membres de la région, Walter Van As et George Coppens, ont plus de 90 ans et ce genre de réunions leur demande trop d’énergie. Deux autres membres étaient absents, l’un pour cause de maladie dans la famille, l’autre étant en voyage à l’étranger. Sinon, la Région tout entière aurait participé au Chapitre.

Au cours des années, la Région du Canada est devenue une Région internationale. Même si la communauté de Toronto est reconnue dans la Congrégation comme une communauté internationale, les communautés de Montréal et d’Ottawa le sont également. « Ce fut une vraie bénédiction pour nous », a dit le P. Bill Marrevee, SCJ, supérieur régional. « Avec douze membres de notre petit nombre dépassant les 70 ans, nous aurions eu beaucoup de difficulté à demeurer viable comme Région sans l’aide de confrères de l’étranger. » Présentement, la Région compte trois membres de l’Indonésie, un du Cameroun (et un autre arrivera le mois prochain), un du D. R. Congo, deux du Brésil Sao Paulo, cinq des Pays-Bas. À l’automne, un confrère de l’Inde rejoindra la communauté d’Ottawa pour poursuivre des études en counseling.

Le Chapitre est du type assemblée. Les sujets abordés, mis à part l’élection d’un délégué au Chapitre général et l’acceptation du rapport financier, découlaient principalement d’un rapport sur l’état de la Région préparé par le Conseil Régional. Les principales questions soulevées par le Conseil étaient : le fonctionnement de la Région dans sa nouvelle configuration, la vie communautaire, l’internationalité, les comités régionaux et le vieillissement des membres originaires de la Région. Le Chapitre a fait un certain nombre de recommandations que la Région devrait étudier, comme le nombre de comités nécessaires pour assurer transparence et pleine participation des membres, le vieillissement, une politique d’internationalisation, et l’amélioration de la vie communautaire.

Les vocations ne sont pas nombreuses au Canada. Le P. Peter McKenna, SCJ a rappelé aux participants une phrase de la lettre pastorale du P. Général après sa visite de l’an dernier : « Une communauté qui n’a pas de vision d’avenir est une communauté qui perd son énergie et sa capacité de vivre dans l’avenir. » Certains ont dit espérer qu’avec les nouveaux membres, plus jeunes, venant d’autres pays, la Région pourrait trouver une nouvelle énergie pour cet apostolat difficile. Avec l’avènement d’une nouvelle paroisse de caractère multiculturel à l’est de Toronto, on dit espérer que les groupes de jeunes apportent un nouveau stimulus.


P. Claude Bédard, SCJ

Le Chapitre s’est terminé jeudi midi, avec une célébration eucharistique, après avoir approuvé la réflexion faite sur le thème du Chapitre général, et l’élection du délégué de la Région à ce Chapitre, le P. Claude Bédard, SCJ, et de son substitut, le P. Élie Kasongo Muzungu Ngoy, SCJ.


P. Élie Kasongo Muzungu Ngoy, SCJ









« Anthropologia Cordis » EN TAUBATE, BRESIL


La rencontre proprement dite a rassemblé 52 membres de la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur, dont 3 experts, venus de 20 pays différents pour approfondir ce thème qui touche intimement à l’essence de notre être dehonien en face des défis de notre monde caractérisé par une crise croissante sur la manière de comprendre et d’appréhender l’être humain. L’objectif poursuivi par ce séminaire ainsi que tous les travaux qui l’ont encadré, était de faire une relecture de l’identité de l’être humain aujourd’hui dans la perspective du Coeur.

Dans la photographie ci-dessous on voit, à droite, le P. Gustave Lulendo, SCJ, qui représentait la Région du Canada.

Le P. Gustave présente ici les faits marquants de la conférence :

« On peut bien parler de l'anthropologie de Dehon et de ses disciples comme étant ceux qui cherchent à aimer le monde et sont engagés à chercher la lumière divine dans le monde bien que celui-ci soit entaché par le piège du péché. L’anthropologie du Père Dehon, consiste donc à aider les peuples à se libérer de l’emprise du péché et des structures du péché afin que l’amour puisse émerger plus clairement et concrètement. Les Dehoniens doivent d’abord croire en la présence de l’Esprit de Dieu à l’oeuvre dans le monde et aider les peuples à faire l’expérience de l’amour gratuit de Dieu aujourd’hui dans notre monde. Nous devons porter un regard positif sur le monde et toute la création et faire du Coeur Sacré de Jésus, un coeur humain, un coeur qui veut s’associer à nos combats quotidiens pour la libération de tout être et de tout l’être, car en réalité le Coeur de Jésus veut toucher nos réalités humaines afin de les transformer. En suivant cette intuition première du Père Dehon et son style anthropologique, nous pourrons donc redonner au monde ce coeur qu’il a perdu par sa désobéissance et par ses choix qui l’éloignent de son créateur.

Comme disciples du Père Dehon et prophètes de l’Amour et serviteurs de la Réconciliation, Notre mission n’est pas d’insister sur le péché de notre humanité, mais plutôt d’aider les gens à être libres face aux structures du péché (personnel ou systémique) afin que, en évitant le péché, ils puissent faire l’expérience de l’amour gratuit de Dieu présent dans nos coeurs et qu’ils puissent le vivre chaque jour. Nous sommes appelés, nous les premiers, à le vivre car en faisant ainsi nous permettrons aux autres de découvrir l’amour du Christ à travers nous, ainsi nous pourrons tous ensemble construire le Royaume de Dieu sur terre, dans les coeurs humains et dans les sociétés. Comme Dehoniens, nous ne pouvons pas séparer notre vie spirituelle de notre ministère, de notre service auprès des personnes vers qui nous sommes envoyés et avec qui nous travaillons. Séparer notre vie spirituelle de notre engagement ministériel et social, c’est perdre le dynamisme de notre charisme et trahir l’intuition profonde de notre fondateur.

Les participants dans leurs équipes géographiques et linguistiques pour dégager trois points ou aspects les plus significatifs à partir de tous les sujets traités pendant le séminaire afin de les soumettre à une réflexion plus approfondie au niveau de toute la Congrégation. Les grandes lignes qui ressortent des différents groupes montrent une certaine convergence et une vision commune quelle que soit la culture à laquelle on appartient. La plupart des groupes sont revenus sur « l’homme moderne qui n’a pas de maison, pas de coeur et pas visage. »

Voici les points qui ont retenu l’attention de la majorité :

  • Une vraie anthropologie doit être incarnée dans chaque culture et dans le contexte de cette culture grâce à la lumière de l’Evangile, comme principe d’unité. Cette anthropologie doit s’enraciner et avoir comme modèle le Coeur de Jésus.
  • Il n’existe pas une anthropologie mais une multitude d’anthropologies qui doivent s’enrichir mutuellement dans leur contact, même si chacune s’exprime différemment selon les réalités de son milieu (Le respect de l’Unité dans la diversité). Dans cette rencontre, l’amour doit être l’élément caractéristique et primordial ; l’amour de l’autre et du Christ. Non pas l’amour compris comme un acte de piété mais une expression concrète d’attention aux autres que nous rencontrons chaque jour, dans notre ministère et dans la vie quotidienne en communauté.
  • Chaque situation est unique, chaque culture peut avoir son propre point de départ pour une réflexion approfondie, mais le point commun de tous c’est l’être humain. Il faut partir de l’être humain dans sa situation existentielle d’ici et maintenant, avant toute autre théorie.
Ayant dégagé ces différents éléments et bien d’autres encore, tous les participants, en guise d’évaluation ont manifesté le désir de voir de telles initiatives de formation se perpétuer et devenir une tradition dans la Congrégation. Cette semaine passée ensemble a permis aux uns et aux autres de découvrir et de vivre l’internationalité de la Congrégation, de se rapprocher comme membres de la grande famille dehonienne. Cette rencontre a permis aux uns et aux autres de se connaître, de partager les richesses de leurs cultures respectives, mais surtout de réfléchir sur un sujet qui touche directement notre vocation et notre mission comme Dehoniens. Chaque participant a pris conscience de sa mission qui consiste à donner une réponse susceptible de redonner à l’homme de notre temps toute sa dignité d’enfant de Dieu selon le projet initial du Créateur, ou pour reprendre les termes de la première conférence, « à redonner à l’homme de notre temps, une maison, un visage et un coeur. »



DEHON DOCS


À l’occasion du 171ème anniversaire de la naissance du P. Dehon, nous vous offrons un cadeau qu’on peut appeler un don extraordinaire, un nouveau site où vous pouvez trouver tous les écrits de Léon Jean Dehon. http://www.dehondocs.it

La réalisation de ce projet a été soutenue par la conviction que la connaissance et la diffusion de la pensée spirituelle et sociale du P. Dehon représentent une richesse pour l’Église.

P. José Ornelas Carvalho, Supérieur Général SCJ, écrit « Je souhaite à tous de pouvoir profiter du matériel abondant qui est mis à disposition pour nous enrichir réciproquement et rendre riche la marche de l’Église, en visitant les écrits d’un homme qui, contemplant et vivant l’amour révélé dans le Cœur de Jésus, a mis sa propre vie au service du Règne de Dieu dans les âmes et dans société. »





Fin de la Conférence d’Amérique du Nord: célébration, réflexion et action




La visite généralice prend fin avec une conférence

It may have been the NORTH AMERICAN Continental Conference but it reflected an internationality that went well beyond Canada and the United States. SCJs from Africa, South America, Europe and Asia were among those in the conference room not only as guests but primarily as fellow SCJs of the Canadian Region and US Province.

Bien que c’était la Conférence continentale de l’Amérique du Nord, elle prenait l’allure de l’internationalisation qui a dépassé les frontières du Canada et des États-Unis. Les SCJ’s qui venaient de tous les continents: Europe, Asie, Afrique, Amérique du Sud, étaient non seulement des invités. Ils sont membres de la Région du Canada et de la Province des États-Unis.

Parmi eux, on reconnaît le Père Gustave N’dotoni Lulendo, un confrère Congolais de la communauté d’Ottawa; le Père Zbigniew Morawiec, un prêtre Polonais qui est vicaire à Notre Dame de Guadeloupe, à Houston; et le Père Vincent Supraman d’Indonésie, qui fait partie de l’équipe pastorale de Lower Brule, au Dakota du Sud.

Les participants représentaient plus d’une douzaine de pays.

Le Père José Ornélas Carvalho, Supérieur général et son vicaire général, le Père John van den Hengel étaient du nombre. L’Assemblée continentale d’Amérique du Nord venait clôturer la visite généralice qu’ils venaient de terminer. Au cours de son mandat de 6 ans, le Supérieur général doit normalement visiter au moins une fois toutes les communautés de la Congrégation. L’Amérique du Nord était le dernier arrêt du Père Ornélas avant de terminer son deuxième mandat.

Après chacune de ses visites, nous avons eu une conférence continentale. Celle-ci a commencé les 24 septembre. Les participants se déplaçaient du Centre de conférence provincial, situé sur les terrains de l’école de théologie (SHST), au nouveau complexe d’habitation de SH Monastery Lake.

“Dehoniens en Amérique du Nord: “Célébration, Réflexion, Action” était le thème de la conférence.


Le Père Stefan Tertünte, SCJ fut le premier conférencier.

Spiritualité et engagement social

Le Père Stefan Tertünte, un dehonien de la Province d’Allemagne, a ouvert le bal avec sa présentation sur “La spiritualité et l’engagement social du Père Dehon”.

“Les assises spirituelles du Père Dehon se situent au niveau d’une expérience de l’amour de Dieu, ... un amour qui l’a conduit inévitablement à une engagement social et politique” disait le Père Stefan en citant un écrit du Père Dehon datant de 1910.

“La providence m’a guidé par des sentiers nombreux. Les deux qui m’ont le plus marqué sont l’action sociale chrétienne et la vie d’amour, de réparation et d’immolation au Sacré-Coeur de Jésus.”

Pour continuer à vivre la spiritualité du Père Fondateur dans nos vies, le Père Stéfan nous encourage à “prier les yeux ouverts” si nous voulons progresser “vers une union vécue du spirituel et du social dans la tradition de Dehon”.

Il ajoutait que ce qui importe n’est pas tellement COMMENT nous prions mais OÙ nous prions. “Priez proches du peuple, en priant avec les yeux ouverts nous avons de bonnes chances de voir quelque chose....”

“Méditer sur le Sacré-Coeur, sur le côté transpercé du Seigneur, méditer sur l’amour prend une toute autre dimension si nous le faisons près ou avec les personnes dont la vie est transpercée, celles-là même qui luttent dans l’espérance et pour leur pain quotidien.”

“Ce n’est pas seulement important du comment nous prions; il importe aussi du lieu où nous prions, où nous vivons. Pour nous- et pour les autres”.


Sr Cathy Bertrand, SSND l’animatrice de la Conférence,
interroge un groupe de jeunes Dehoniens sur la présence SCJ en Amérique du Nord.

Les Prêtres du Sacré-Coeur aujourd’hui

À partir d’une réflexion du Père Dehon à une autre sur la congrégation, nous avons eu droit à un exposé des Pères Ornélas et John sur l’état de la congrégation aujourd’hui.

Beaucoup de ce qu’ils nous ont partagé l’avait déjà été fait lors des autres réunions que nous avons tenues dans un passé assez récent. Les Prêtres du Sacré-Coeur, tout comme les autres congrégations et même l’Église catholique en général, sont en plein essor dans l’hémisphère sud. Les Provinces et Régions qui autrefois étaient sous la gouverne des missionnaires envoient maintenant leurs propres membres comme missionnaires, et ceci, pas toujours dans des endroits qui répondent au stéréotype des “missions”.




Le Père Richard Woodbury, SCJ jette un coup d’oeil sur des photos de notre apostolat en Amérique du Nord.


Le Père Willyans Prado Rapozo en est l’exemple. Il arrive du Brésil, un pays qui détient le plus grand nombre de membres dans la congrégation. Des missionnaires européens sont venus implanter la présence dehonnienne au Brésil. Maintenant, les rôles sont inversés et c’est au tour du Brésil d’envoyer ses hommes à travers le monde.

“J’ai toujours rêvé de devenir missionnaire” disait le Père Will. “Je pensais que mon supérieur provincial m’enverrait quelque part en Afrique ou aux Philippines! Mais non, il m’a dit que je serais missionnaire au Canada!”

Assez pour faire éclater de rire!

“Un missionnaire va là où il y a un besoin. C’est ainsi que je suis parti et je suis très heureux” dit-il. “Nous avons une belle communauté et nous faisons un très bon apostolat.” le Père Will fait partie d’une équipe internationale de pastorale qui travaille dans deux paroisses: St Thomas More et Notre Dame du Rosaire.

Le Père Will n’est qu’un exemple de l’internationalité qui se vit en Amérique du Nord. À Lower Brule et à Crow Creek, des réserves amérindiennes du Dakota du Sud, notre présence SCJ peut continuer grâce à ces confrères venus d’Indonésie: les Pères Vincent Supraman et Christianus Hendrik (qui vient d’être nommé au Conseil provincial US). À Toronto, le Père Aegidius Warsito fait partie de l’équipe pastorale de St Thomas More avec les Pères Will et Jim Casper. À Houston, un confrère Polonais, le Père Zbigniew Morawiec célèbre en espagnol.


Le diacre David Nagel (économe provincial), le Père Stephen Huffstetter (Supérieur Provincial US),
le Père José Ornélas Carvalho, (Supérieur Général) et le Père Bill Marrevee, (Supérieur Régional du Canada).


Les SCJ’s en Amérique du Nord

Dans un climat de prière, avec la cérémonie d’ouverture du mardi soir et la clôture avec la célébration eucharistique du vendredi, les SCJ’s ont réfléchi sur leur Fondateur, sur la Congrégation en général et finalement sur ce que sont les Prêtres du Sacré-Coeur et ce qu’ils peuvent encore être en Amérique du Nord.


Père Vincent Supraman, SCJ

Père Gustave N’dotoni Lulendo, SCJ

Autour des tables de discussion, ils ont commencé par répondre à cette question “Quelles sont les trois réalités sociales actuelles qui nous interpellent le plus à cette époque?” Plusieurs ont identifié celles de l’immigration et de l’injustice sociale. D’autres réalités ont surgi: la jeunesse, l’individualisme, la violence, le sens profond de notre recherche, les relations, les valeurs morales et l’impact des technologies médiatiques.

Dans un deuxième temps, les participants se sont mis à l’écoute des voix de l’avenir: les plus jeunes membres parmi nos confrères des deux Province / Région. Dans une conversation avec la Soeur Cathy Bertrand SSND, notre animatrice, six jeunes religieux, incluant le novice Justin Krenke, se sont exprimé sur ce qui nourrissait leurs espoirs dans la congrégation et sur ce qu’ils considéraient comme des réalités urgentes qui appelaient une réponse dehonnienne.

“Le fait de nous retrouver tous ici et de parler au sujet de l’avenir est ce qui me donne espoir” dit l’un d’eux. “Nous sommes un petit groupe mais nous pouvons vraiment influencer la vie de tant de gens! Si nous continuons à agir ainsi, je serai rempli d’espoir pour le futur.”

Quand nous leur avons demandé ce qu’ils considéraient comme des réalités prioritaires pour aujourd’hui, plusieurs ont mentionné l’immigration, tout comme l’assemblée l’avait mentionné la veille. Cependant, plusieurs autres ont mis l’accent sur le fait que nous devrions considérer la jeunesse comme une priorité. Beaucoup de jeunes, aujourd’hui, veulent aider les autres, cherchant une voie vers l’engagement social mais ils ne font pas toujours le lien entre “bonnes oeuvres” et leur foi, dans des oeuvres telles que servir dans une “soupe populaire” ou encore aider des pauvres pour améliorer la salubrité de leurs maisons.

Au cours de la discussion, un autre disait combien il était important d’être tout simplement présent aux jeunes, de partager nos valeurs dehonienne avec eux. “Nous devons faire que notre vie et notre apostolat reflète plus clairement notre charisme dehonien.”

Et maintenant, que faisons-nous?

À la fin de la conférence, nous avons identifié certaines voies que la congrégation en Amérique du Nord pourrait emprunter pour répondre aux réalités les plus urgentes que nous avions choisies. Nous avons donc mis l’accent sur l’éducation, sur le besoin d’être bien informés sur des thèmes importants, tels l’immigration, et ensuite éduquer et informer les autres avec tous les moyens de communication que nous avons: la chaire en est un ainsi que toutes les autres façons que nous, en tant que SCJ’s, touchons la vie des gens.


Père Peter Sanders, SCJ


Si nous considérons tous les programmes qui touchent la jeunesse que nous SCJ’s parrainons tant en Amérique du Sud qu’en Asie, en Afrique et en Europe, on suggère que de tels programmes soient mis sur pied au Canada et aux États-Unis, avec des Journées de la Jeunesse impliquant les jeunes en Amérique du Nord.

De ces rencontres telles que la Conférence continentale d’Amérique du Nord, il en ressort une énergie et un enthousiasme communicatif. Les gens ont pris le temps de se connaître un peu plus; en partageant entre nous nous sentons grandir un plus grand attachement, un but commun. Nous avons échangé sur des idées merveilleuses. Nous trouvons des possibilités communes pour l’avenir à force d’en discuter en groupe ou même en tête-à-tête.

“Malheureusement, toutes ces belles intentions s’évaporent avec la prière finale et chacun retourne chez soi!”

Pour que le travail que nous avons accompli au cours de cette conférence progresse au-delà des quatre jours que nous avons passé ensemble, les participants se sont réunis une dernière fois pour identifier la marche à suivre dans un “futur immédiat”.

Ce qui est revenu le plus souvent? Que la direction de nos deux entités d’Amérique du Nord établisse une commission de suivi à cette conférence.

“Les Dehoniens en Amérique du Nord: Célébration, Réflexion, Action” était le thème de cette conférence. Ce rassemblement fut riche en célébrations et en réflexions!

Et maintenant, la conférence se continue en autant que ses participants, - les SCJ’s d’Amérique du Nord - acceptent de passer au dernier mot de notre thème: ACTION.


Surtout, n’oubliez pas de sourire!



UNE COMMUNAUTÉ SOLIDAIRE


Le 5 septembre, le P. Paul Tennyson, SCJ, entamera un nouveau chapitre de son ministère sacerdotal comme aumônier catholique au Perley and Rideau Veterans' Health Centre à Ottawa. Dans ce centre de soins de longue durée, on trouve 450 lits, dont 250 sont réservés pour des vétérans et 200 ouverts au public. Dans le but de créer une véritable communauté de soins, un Village d'Aînés, deux nouveaux édifices sont présentement en construction, l'un avec 45 unités et l'autre avec 94. Ainsi, à la fin de 2013, on comptera en tout plus de 600 résidents. Ce Vilage offrira des soins de longue durée, la Maison d'Accueil (pour un répit de court terme), un programme de jour pour des aînés atteints de démence, des soins de convalescence, et il y aura aussi des appartements pour personnes indépendantes ou qui ont besoin d'aide. Le P. Paul nous dit: "Je suis vraiment enthousiaste face aux nombreux défis qui m'attendent comme aumônier auprès des résidents, de leurs familles, du personnel et des bénévoles, et je serai aussi vicaire à la paroisse Resurrection of our Lord.  Que Dieu continue à bénir notre Congrégation des Prêtres du Sacré-Coeur, ceux auprès desquels nous oeuvrons, et ceux qui oeuvrent avec nous."


Le père Paul, en chemise verte, est photographié avec les résidents





PARTAGER LA PAROLE DE DIEU


À l’occasion du 50ème anniversaire d’ordination sacerdotale de Père Bill Marrevee, SCJ un groupe de paroissiens de l’Archidiocèse de Gatineau a publié un « recueil de notes » qui ont servies à Bill pour préparer ses homélies et de courts textes pour le feuillet paroissial. Dans sa préface, Mgr Durocher, archevêque de Gatineau, écrit : « Dans son ministère, le P. Bill partage ses réflexions théologiques et pastorales, ainsi que son intérêt pour la vie de ses paroissiens et son ardeur pour la prédication de la Bonne Nouvelle – de merveilleuses qualités réunies en un seul homme. »

Pour commander des copies, visiter www.lulu.com/content/paperback-book/sharng-the-word-of-god/13901208




Le 60e anniversaire de la fondation du Séminaire du Sacré-Cœur


L'année 2013 marquait le 60e anniversaire de la fondation du Séminaire du Sacré-Cœur à Pointe-au-Chêne par des Prêtres du Sacré-Cœur venus des Pays-bas.  Plusieurs réjouissances étaient au menu sous le thème très dehonien de «Fête de famille». Les élèves ont eu un grand pique-nique en début d'année avec la réactualisation du logo des équipes sportives : Les Aigles, inspiré par le premier nom du SSC, l'école apostolique Saint-Jean.  Les élèves ont aussi participé à un concours de chanson et au tournage d'un vidéoclip sur leur vécu au Séminaire.  Ils ont eu une journée festive avec eucharistie, dîner de gala et spectacle amateur en après-midi.  Il y a également eu une soirée vins et fromages, au mois de mai, qui réunissait les parents d'élèves, les membres du personnel et les membres de la communauté des Prêtres du Sacré-Cœur de Montréal. Ces derniers ont été honorés au cours de la soirée pour leur apport à l'essor du Séminaire.









NOUVEL APOSTOLAT


Le Frère Brian Tompkins, SCJ, originaire de Nouvelle-Écosse, a passé ces dernières années à se préparer à servir auprès de personnes âgées, en étudiant la gérontologie à Toronto. La communauté de Sacred Heart at Monastery Lake (SHML) à Hales Corners (en banlieue de Milwaukee) a accueilli le Frère Brian en septembre 2012.

Le Frère Brian nous écrit :

« Depuis ce temps, travaillant avec le P. James Brackin, SCJ, supérieur local, je réponds aux besoins des membres retraités des Prêtres du Sacré-Cœur et des autres retraités laïcs résidant à SHML. Le centre de la résidence pour les laïques, c’est la grande et magnifique chapelle qui permet de répondre aux besoins spirituels et liturgiques des résidents. Ce n’est pas une paroisse, mais ça ressemble à un microcosme d’une paroisse. (Un confrère l’appelle : « La paroisse de Brian ») Cela pose des défis. Je me sens tout à fait membre de cette communauté de laïques, autant que de ma propre communauté SCJ. Mon apostolat me permet d’être, en un certain sens, une personne de liaison entre les deux communautés, différentes mais unies. Récemment, à l’occasion du Carême, j’ai animé une journée de réflexion.

Trois fois par semaine, je rends visite à sept de nos confrères qui ont besoin de soins de longue durée et qui résident à Congregational Home. Après une brève et agréable visite, chacun reçoit la sainte communion. Depuis plusieurs années, je n’avais pas de permis de conduire. Mais j’ai réussi à vaincre mes craintes et maintenant, je peux conduire! Je n’ai donné que quelques exemples de ce que je fais. Il y a encore place pour davantage. Mon travail est une expérience en développement. J’apprécie chaque journée. Cela peut paraître un lieu commun, mais les résidents m’apportent tellement plus que ce que je peux leur offrir. Je crois que Dieu m’a appelé ici, à SHML, pour participer à la naissance de cette nouvelle communauté. Il s’agit vraiment d’un avenir à partager! »



ETRE UN INSTRUMENT DE TENDRESSE


Je trouve beaucoup de satisfaction dans mmon travail à la clinique du bon docteur Boyer. C’est un travail très humain. Ledocteur est très près de ses patients, attentif et à l’écoute de leurs besoins et problèmes de santé du corps et de l’âme. Nous travaillons dans un climat de confiance et de bonne humeur. Chaque patient est important pour nous et il est traité avec respect, courtoisie et dignité et beaucoup d’humour. Souvent les patients ressortent avec le sourire. Nous traitons des gens de toutes races et religions : c’est l’humain en chacun qui importe et que nous touchons. Ce travail me permet un contact très positif avec les gens, une écoute compatissante et compréhensive de leur état. Ainsi en partageant nos valeurs et nos mentalités dans le respect, la dignité et la confiance nous rendons service à la personne d’abord et à son bien-être. On pourrait une clinique de l’espoir et du bonheur.

(Par: Frère Luc Coursol, SCJ)








FÊTE ET RECONNAISSANCE POUR UN CENTENAIRE


« À l'occasion de l'ouverture de l'année du Centenaire de la présence SCJ au Cameroun, Frère Dieudonné Tchouteu, SCJ, (originaire du Cameroun,) et moi-même, représentant la Région Canada,  nous avons eu le privilège d'aller visiter nos confrères africains. J'en ai aussi profité pour faire une tournée des projets que nous soutenons au Cameroun et au Tchad. Nous y avons 109 confrères dont 3 missionnaires au Tchad. Les projets que nous favorisons sont l'éducation sociale, les puits d'eau potable et l'installation de panneaux solaires dans les paroisses, les couvents, les écoles, les dispensaires. Ainsi, nous combattons les différentes épidémies qui font des ravages dans la populations. Avec l'eau potable, nous avons réussi à enrayer les épidémies de choléra et de typhoïde. Nous avons une longue liste d'attente tant pour les puits que pour les panneaux solaires. Un puits et son installation coûtent environ 6,500 $; les panneaux solaires installés reviennent à 600 $. Nous favorisons surtout les villages aux prises avec les épidémies. Comme la maladie n'a pas de religion précise, nous arrivons tant chez les Musulmans que chez les Chrétiens.

J'ai eu l'honneur d'inaugurer 3 puits d'eau potable, dont une dans un village musulman. C'est incroyable et émouvant de voir leur gratitude. Chez les Musulmans, on m'a offert des régimes de bananes plantain, des carottes de manioc et une poule vivante. Lors de l'inauguration, nous avons eu droit à des chants et à des discours: une cérémonie très touchante.

C'est incroyable de voir comment nos missionnaires contribuent à la création: il leur arrive souvent de réaliser des prodiges avec pratiquement rien! Lors de cette visite, un sentiment de tristesse s'est emparé de moi: tristesse de ne pas pouvoir faire plus pour les aider à rendre le monde meilleur!

J'ai vu et j'ai cru! »

(Par: Père J. Claude Bédard, SCJ)



En reconnaissance au Père Bill Marrevee, SCJ


« Ce Dimanche là, en plein été l’an dernier, à la Paroisse St Marc à Aylmer au Québec, ce ne fut que poésie inédite et chanson, belle musique et témoignages venus du cœur.

Que se passait-il ?

Une foule généreuse de gens de tous âges était rassemblée bien décidée à prendre du bon temps autour d’un repas « à la fortune du pot » en guise d’au-revoir. Ils étaient rassemblés, comme communauté de croyants pour célébrer le départ à la retraite (longtemps différé) de leur pasteur…un homme qu’ils considéraient comme un maitre bâtisseur tout autant qu’un meneur plein de tact pendant les nombreuses années de croissance exubérante tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’église.

Devant la foule, cet après-midi là, se tenait un humble serviteur de la paroisse, totalement surpris par l’événement, … un professeur de théologie que sa foi et sa charité avaient conduit jusqu’à notre modeste quartier de travailleurs aux « cols bleus ». Nous sommes tellement reconnaissants qu’il soit devenu partie prenante de nos vies individuelles comme collective, nous aidant ainsi à comprendre et nourrir notre foi, par des homélies ou des visites précieuses qui continuent encore aujourd’hui à donner sens à nos vies quotidiennes. La paroisse St Marc a établi une Bourse d’études annuelle qui porte son nom, tout simplement comme signe du respect et de l’amour que nous lui vouons à cause de sa sollicitude…et de tous les bienfaits que nous avons reçus du Père BILL MARREVEE,SCJ. »

(De Skip Brooks, Paroissien de St Mark)









Bienvenue au Canada, P. Antonius (Anthony) !


« L’internationalité est essentielle à notre développement comme congrégation. Nous sommes tous le résultat de l’engagement e la congrégation pour la mission. »
 P. José Ornelas Carvalho, SCJ, Supérieur Général


Arrivé à Toronto le 24 octobre 2012, le Père Antonius (Anthony) Purwono, SCJ, a été chaleureusement accueilli par les membres de la communauté locale SCJ de Toronto, ainsi que par les membres de l’UKI (Umat Katolik Indonesia). Le P. Anthony, un membre de notre Province d’Indonésie, a fait sa première profession religieuse le 1 août 1996 et a été ordonné prêtre le 23 septembre 2004. Avant de venir au Canada, il a travaillé en paroisse en Indonésie.

MAINTENANT, C’EST UN NOUVEAU COMMENCEMENT POUR LE P. ANTHONY!

Afin de s’habituer à son nouvel environnement au Canada, le P. Anthony va améliorer ses habiletés en anglais en s’inscrivant à des cours d’anglais langue seconde. En même temps, il commencera son ministère avec la communauté UKI. Plus tard, il espère aussi entreprendre des études spécialisées à l’université.

Avec l’arrivée du P. Anthony, la communauté locale SCJ de Toronto reflète davantage l’aspect multicuturel et international de Toronto et pourra mieux répondre à ses besoins.

Sur la photo, le P. Anthony et le P. Willyans célèbrent l’Halloween. Comme vous l’avez lu précédemment, le P. Willyans, originaire du Brésil, est lui aussi arrivé tout récemment au Canada. Avec enthousiasme, ils ont tous les deux dit que l’Halloween au Canada « est une expérience qu’ils n’ont jamais, au grand jamais, vécue!!! »







CANADA: ASSEMBLÉE RÉGIONALE


Du 13 au 16 août 2012, les membres de la Région du Canada se sont réunis à Mississauga, près de Toronto, pour leur Assemblée Régionale annuelle. Se joints à eux des confrères d’Indonésie, du Congo, du Cameroun et du Brésil, qui sont au Canada pour y travailler ou pour des études. Était également présent le P. John van den Hengel, Vicaire Général et conseiller responsable pour la Région.

Les premières journées ont été consacrées à une réflexion sur la spiritualité de notre Congrégation, réflexion guidée par le P. John. Une première conférence, intitule « L’histoire d’une dévotion » a porté sur la dévotion populaire au Sacré-Cœur et de son évolution vers une véritable spiritualité. Une deuxième « Dehon et notre spiritualité » a abordé l’évolution de la spiritualité du Sacré-Cœur chez le P. Dehon lui-même et des influences qui lui ont permis de développer sa propre spiritualité. Troisièmement, « Une spiritualité sociale » a développé le lien, nécessaire pour nous Dehoniens, entre « vie spirituelle » et « engagement social ». Ce lien, parfois difficile à faire, a d’ailleurs causé bien des problèmes au P. Dehon au sein de sa propre Congrégation. Enfin, « L’histoire de notre fondation » a voulu explorer, à partir des conférences précédentes, quel était le mythe fondateur pour la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur, qui permettrait de mieux comprendre notre spiritualité. Chaque conférence était suivie d’un échange avec et entre les participants.

Le 15 août, en la Fête de l’Assomption de la Vierge, une célébration eucharistique solennelle et un délicieux repas ont souligné les 65 ans de vie religieuse et les 70 ans d’ordination de l’aîné de la Région, le P. Georges Coppens.



Ainsi que les 32 années de précieux et fidèle service à la Congrégation au Canada, notamment au Bureau des Vocations, de Mme Mary Collins, membre honoraire de la Région.

La dernière journée a été consacrée quant à elle aux affaires de la Région, notamment les affaires économiques, mais aussi au travail des différents secteurs de la vie de la Région. La Région étant bilingue, un service de traduction simultanée était disponible pour la durée de l’Assemblée.






Un Dehonien nommé évêque là où il "a appris à être prêtre".


Le 29 juin, le Pape Benoit XVI a annoncé la nomination du P. Claudio Dalla Zuanna, SCJ comme Archevêque de beira au Mozambique. Le P. Claudio, âgé de 53 ans, est actuellement Vicaire Général des Prêtres du Sacré-Coeur.

Le P. Claudio a été missionnaire au Mozambique de 1985 jusqu'à son élection au Conseil Général en 2003. Il a ensuite été réélu en 2009.

"Quand je suis entré au Conseil, dit-il dans un interview en 2011, j'y ai apporté mon expérience de l'Église et de la Congrégation en Afrique. J'ai vécu presque toutes mes années de prêtrise en Afrique, c'est là que j'ai appris à être prêtre."

Le P. José Ornelas Carvalho, SCJ, Supérieur Général, a fait connaître à la fois sa joie pour l'élection du nouvel évêque et sa tristesse de le voir quitter la curie générale.

"Nous savons très bien tout ce que nous lui devons et combien il va nous manquer!" écrit le P. Ornelas dans une lettre envoyée peu après l'annonce de sa nomination. "Nous l'accompagnons avec profonde gratitude pour son dévouement et son amitié."

Le P. Claudio est né à Buenos Aires, Argentine, de parents italiens. Enfant, il est retourné en Italie où il a étudié dans la Province d'Italie du Nord. Il a fait sa première profession en 1978 et a été ordonné prêtre en 1984.

Le diocèse de Beira a été érigé le 4 septembre 1940 et son territoire s'étend sur 48466 milles carrés, avec une population de 1,422,000 personnes, dont 833,000 catholiques. Il compte 33 paroisses, 29 prêtres diocésains, 49 membres d'instituts religieux et 84 religieux.

Beira est la deuxième ville du Mozambique et la capitale de la province de Sofala. Elle est située sur l'Océan Indien, près de l'embouchure de la rivière Pungoè au centre du pays. Le port de Beira est d'une très grande importance pour le Mozambique, mais encore plus pour le Malawi, la Zambi et le Zimbabwe qui n'ont pas accès à l'océan.





NOUS NOUS SOUVENONS: Le P. John van Rut, SCJ


Père John van Rut, SCJ est né à Lierop en 1913, a fait sa première profession en 1934 et a été ordonné prêtre à Nijmegen en 1942 (pendant la guerre).

Il a travaillé un certain temps au bureau à Bergen op Zoom puis en travail social à Amsterdam. En 1951, il est venu au Canada où il a été économe et curé dans différentes paroisses. John est devenu citoyen canadien en 1957 et l’est demeuré jusqu’à sa mort.

En 1990, il est retourné à Asten. On l’aimait beaucoup là-bas pour ses petites attentions pour chacun et son sens de l’humour. Là, il était près de son lieu de naissance et de sa famille.

John attendait avec plaisir son 70è anniversaire d’ordination le 19 julliet. Toutes les invitations étaient envoyées. Il avait convaincu le supérieur provincial d’interrompre sa participation à la Conférence Générale de Neustadt pour venir célébrer avec lui. Malheureusement, la Province devra maintenant envoyer le message qu’il est décédé paisiblement, tôt le matin du 29 juin à Asten.

Qu’il repose maintenant dans la paix du Père.




BIENVENUE AU CANADA


Mardi soir, quatre membres de la communauté de Toronto, ainsi que notre visiteur, le Fr. Johannes des Philippines, se sont rendus à l'aéroport Pearson pour accueillir le P. Willuans Prado Rapozo, du Brésil. Il a passé les contrôles de sécurité vers 12h15 AM, mercredi, trente minutes après l’atterrissage. Âgé de 29 ans, Willyans est le plus jeune de notre communauté, et bien qu'il n'ait été ordonné qu'il y a deux ans et demi, il arrive ici avec une riche expérience du ministère. Il a déjà commencé à se familiariser avec la ville. L'archidiocèse de Toronto a un grand besoin de clergé lusitanophone et Willyans prévoit exercer son ministère principalement dans des paroisses portugaises. Nous sommes heureux de compter le P. Willyans dans notre communauté de Toronto, et nous espérons pouvoir le présenter bientôt aux membres de la Région et à l'Église de Toronto.

(sur la photo le Fr. Brian Tompkins, SCJ accueille le P. Willyans)




Nous, la Congrégation


Il vous suffit d’entrer dans la cuisine : vous humerez l’atmosphère internationale de notre communauté. Un soir c’est du poulet aux épices indonésiennes. Un autre jour ce sera un plat du Cameroun, du Congo, des Philippines ou de Hollande. Dans les placards il y a les habituelles réserves de sucre et de farine mais tout est étiqueté dans les deux langues officielles du Canada Français ou Anglais. Notre maison régionale Jean Dehon à Ottawa est depuis longtemps internationale, intergénérationnelle et interculturelle et elle symbolise à merveille l’Esprit de notre communauté que nous appelons « Nous, la congrégation »

Les membres de la communauté sont des prêtres du Sacré Cœur venus du monde entier. Ils viennent souvent pour terminer leurs études universitaires en théologie, exégèse ou droit canonique, à l’université St Paul.

Le dernier arrivé dans la communauté de la rue Daly est le père Yves Léopold Keumeni, membre de la Province du Cameroun. En 2010 le père Yves a obtenu un master en langue Sémitique et Égyptienne à L’université catholique de l’Amérique de Washington D.C. Aujourd’hui à Ottawa, il commence une thèse en Écriture Sainte à l’université St Paul. « Nous avons besoin de davantage de professeurs au Cameroun, » dit –il lorsque l’on l’interroge sur ses études. « Dans toutes l’Afrique nous avons besoin de davantage de professeurs Africains. Voilà pourquoi je suis ici. » Quant à lui le Frère Johannes originaire d’Indonésie mais vivant dans les Philippines confie volontiers qu’il est venu ici parce « c’est ici chez lui. » « Je suis une membre de la communauté et donc je suis chez moi dans toutes les maisons de la communauté du Sacré Cœur. (adapté d’une lettre de nouvelles de la province des USA – 27 Février 2012)

Pour citer Wade Davis

« Le monde dans lequel vous êtes nés n'est qu'un modèle parmi d'autres.

Les autres cultures ne sont pas des imitations maladroites de ce que vous êtes;
elles sont des expressions originales et uniques de l'esprit humain. »

Oui, nos communautés et chacun des nos frères au Canada sont une manifestation originale de l’esprit humain.
P. Yves Keumeni, SCJ, P. Peter Sanders, SCJ
P. Herman Falke, SCJ, F. Johannes Sismadi, SCJ
P. Gustave Lulendo, SCJ, P. Paul Tennyson, SCJ,
P. Greg Murray, SCJ




Un nouveau chapitre s’ouvre pour la Province du Congo


La Province du Congo compte de nombreux jeunes en formation. À la fin de 2011, il y avait 45 dehoniens en vœux temporaires.

Mais c’était bien différent au début des années ’70 lorsque le jeune Zénon Sendeke confia à un SCJ de sa paroisse qu’il voulait devenir prêtre. Quand il a été accepté comme candidat, en 1975, il n’y avait pas de noviciat, ni de programme de philosophie ou de théologie.

On se demandait : « Où envoyer ce jeune Zénon? », raconte en riant le P. Zénon qui, après un noviciat dans une autre communauté religieuse, a fait ses premiers vœux chez les Prêtres du Sacré-Cœur en 1978.

Trente-cinq ans après son entrée au noviciat, le P. Zénon devient maintenant le supérieur provincial de la Province du Congo. Le 1er juillet, il deviendra le premier dehonien congolais à recevoir cette charge. Le Congo suit ainsi les provinces africaines du Mozambique et du Cameroun qui sont aussi dirigées – pour la première fois – par des citoyens de leur propre pays.

Les Prêtres du Sacré-Cœur passent ainsi d’une présence missionnaire en Afrique à un véritable être africain.

Au sujet de sa nomination comme supérieur provincial, le P. Zénon déclare : « C’est un grand défi, mais je suis calme parce que je crois qu’avec la grâce de Dieu, tout ira bien. »

Les SCJs travaillaient dans sa paroisse

Le P. Zénon a pratiquement grandi avec les Prêtres du Sacré-Cœur. À l’âge de 7 ans, sa famille est déménagée à Kinshasa (alors Léopoldville), la capitale de la République Démocratique du Congo. Là, la famille fréquentait la paroisse Saint-Clément, confiée aux Prêtres du Sacré-Cœur.

Engagé dans la paroisse, le P. Zénon dit que tout jeune garçon, il pensait déjà à une vocation à la prêtrise. « À ce moment, je ne connaissais pas la différence entre un religieux et un séculier. Je voulais tout simplement devenir prêtre », dit-il.

« C’est chemin faisant que j’ai commencé à découvrir la spiritualité des Prêtres du Sacré-Cœur, » ajoute-t-il. En particulier, il a été attiré par l’exemple d’un dehonien de sa paroisse, le P. Franciszek Sleczka. « J’étais surtout frappé par son attention à la jeunesse, aux malades et aux pauvres. Je peux dire qu’il vivait ce que le Père Dehon avait demandé à ses prêtres : de sortir des sacristies et d’aller vers le peuple. La cité où se trouve la paroisse Saint-Clément est très sinistrée, mais le père ne se laissait pas arrêter par les difficultés. J’ai vu combien il aimait les gens et était bon avec tout le monde.

« Je me suis dit : pourquoi ne pas être comme lui, être Prêtre du Sacré-Cœur et vivre sa spiritualité? »

En 1973, il a demandé pour étudier avec les Dehoniens. Mais comme il n’y avait pas de programme de formation, on l’a encouragé à poursuivre son discernement à l’extérieur de la communauté.

« Mais j’ai continué à insister, » dit-il. En 1975, sa persévérance fut récompensée et il fut accepté comme candidat.

Après sa profession, le P. Zénon étudia la philosophie chez les Jésuites à Kinshasa, puis la théologie à l’Institut Théologique St-Cyprien à Ngoya, au Cameroun.

Il a été ordonné en 1984 et fut envoyé dans diverses paroisses, d’abord à Notre-Dame, à Yangambi (à environ 100 km de Kisangani), puis à Sainte-Marie, à Basoko (à plus de 250 km de Kisangani).

En 1988, il se joint à l’équipe pastorale de la paroisse Sainte-Marthe, sur la rive gauche du fleuve Congo à Kisangani, où il resta quatre années, dont trois où il a été aussi directeur du Centre de Pastorale du diocèse.

En 1992, le P. Zénon part étudier à Rome où il a obtenu une licence en éducation à l’Université Pontificale Salésienne. Cette licence l’a servi dans son travail comme directeur de l’Institut Maele à Kisangani. Là aussi il réalisait une première, le premier Dehonien congolais à diriger l’école fondée en 1939 par Mgr Joseph Wittebols, SCJ.

Depuis qu’il est revenu au Congo en 2011, après une année sabbatique en Amérique du Nord, le P. Zénon a été nommé pour l’animation de la jeunesse à Kisangani. Il travaille en équipe avec des laïcs, mariés ou célibataires, utilisant différents médias et organisant des activités pour aider les jeunes dans leur croissance spirituelle et intellectuelle. Il ajoute : « C’est une façon d’aider les jeunes à apprendre à faire les bons choix. »

Même s’il affirme aimer toute forme de ministère, il est évident que celui auprès des jeunes trouve une place privilégiée dans le cœur du P. Zénon. « J’aime beaucoup partager la Parole de Dieu avec les jeunes, animer pour eux des journées de récollection ou des retraites… Lorsque j’étais à Maele, j’avais un contact permanent avec la jeunesse et je pouvais voir toutes leurs difficulté.

« Pour moi, c’est insupportable de voir des enfants qui ne peuvent étudier à cause du manque d’argent. Et malheureusement, au Congo les enseignants aussi sont souvent sans le sou. »

Si on lui demande s’il trouvera difficile d’abandonner ce ministère auprès des jeunes, compte tenu de son nouveau rôle de leadership, le P. Zénon nous dit que son engagement auprès des jeunes prendra peut-être une forme différente, mais qu’il n’a pas l’intention d’abandonner celui-ci. « Une partie de mon travail dans l’animation de la Province est aussi l’animation des jeunes, de concentrer temps et énergie dans ce domaine. »

En regardant vers l’avenir

En envisageant l’avenir du Congo et de la présence SCJ, le P. Zénon commence par jeter un regard sur le passé, sur la base construite par les nombreux missionnaires qui étaient là avant lui.

« La première chose que nous devons faire, c’est reconnaître l’amour, la bonté, la bravoure, l’effort et le sacrifice de nos prêtres et frères missionnaires, » dit-il. »Ils ont été des personnes de foi qui ont osé non seulement de venir au Congo, mais aussi d’y rester dans les périodes difficiles de guerres et de rébellions. »

Ces temps de guerre ont coûté la vie à 29 Dehoniens, dont Mgr Wittebols qui a fondé l’école que le P. Zénon a dirigée pendant 12 ans.

« La mission du Congo était une mission chère au cœur du P. Dehon, » rappelle le P. Zénon. « J’ai grandi dans cette mission. »

En évoquant les nombreux changements survenus dans la Province du Congo, le P. Zénon trouve triste de voir le nombre de missionnaires diminuer, mais considère comme une source de fierté de voir autant de Congolais assurer la relève dans les paroisses et autres activités de la Province. « C’est une bénédiction, et j’ose croire que cela fait la fierté de nos missionnaires de voir cette mission continuer après eux. »

On garde une grande insistance sur la formation, mais il y a au Congo une diversité de ministères que les Dehoniens congolais s’approprient.

« Comme le disent nos Constitutions, les Prêtres du Sacré-Cœur n’ont pas une mission spécifique, » dit le P. Zénon. « Nous nous mettons à la disposition de l’Église locale, travaillant dans les diocèses de Kinshasa, Kisangani et Wamba. Nos pères et frères travaillent dans la formation, les paroisses, les écoles, les prisons, auprès des jeunes – particulièrement les jeunes de la rue – et dans les médias. »

Dans tous ces ministères, le Dehoniens congolais marchent dans les pas des missionnaires qui les ont précédés et ils tracent maintenant leurs propres chemins.

Plusieurs défis

La Province du Congo est en croissance, dans un pays qui doit lutter encore pour sortir de troubles civils. « Il y a des gens de bonne volonté dans ce pays, mais nous avons encore du chemin à faire, » dit le P. Zénon. « La corruption, la violence, la mauvaise gestion, le gaspillage, l’irresponsabilité et la cupidité ne font qu’enfoncer le pays dans le désordre. Il y a tellement de besoins dont il faut s’occuper, comme l’analphabétisme, la faim, la criminalité et la pauvreté. Une grande partie du pays n’a pas de routes convenables (quand il y en a), d’électricité, d’écoles, d’hôpitaux ou de moyens modernes de communication. »

Le P. Zénon explique que les Dehoniens doivent répondre à ces besoins en en formant de jeunes leaders. Il faut aussi trouver des moyens d’arriver à une plus grande autonomie financière comme Province, comme il faut aussi « aider le peuple congolais à changer de mentalité et à se prendre en charge, pour ne plus vivre dans la dépendance. »

Encore et encore le P. Zénon évoque les nombreux défis de son pays, mais à chacun d’eux il oppose une raison d’espérer. « Notre pays n’est pas seulement un pays de souffrances, » dit-il. « Il y a des endroits où il y a une bonne collaboration avec l’autorité civile locale, avec les évêques et avec la population. »

« Mon grand espoir est que le pays puisse vivre en paix, permettant au peuple de mettre en valeur la richesse qu’il possède. Que la RDC ait des autorités crédibles et responsables, consciencieux et qui aiment le peuple. Que la justice et une vraie démocratie s’installent dans le pays. »

« J’espère que l’on puisse reconstruire le pays, avec des routes, de l’eau et de l’électricité partout. J’espère que l’on respecte et que l’on s’occupe des jeunes comme ils en ont besoin… »

« Nous faisons face à de nombreux défis, mais nous avons aussi une grande espérance et beaucoup de raisons d’être reconnaissants. Nous comptons sur le soutien spirituel, moral et matériel de toute la Congrégation. Nous remercions la Congrégation pour son soutien, passé et futur et nous invitons tous ceux qui le veulent à se joindre à nous alors que nous allons de l’avant. »



Source dans l'anglais: http://lnx.dehon.it/en/index.php?option=com_k2&view=item&id=243:rdc-congolese-province-looks-at-the-future&Itemid=77



BIENVENUE AU CANADA


Originaire d’Indonésie, le Fr. Johannes Sismadi, SCJ, a travaillé aux Philippines ces dix dernières années. Le Fr. Johannes a fait sa première profession religieuse à Gisting (Lampung, Indonésie) le 20 juillet 1987. Il a prononcé ses vœux perpétuels le 10 février 1994 à Kalijero (Lampung, Indonésie). Aux Philippines, il a travaillé comme professeur de religion au secondaire, en pastorale des jeunes, avec une insistance sur la musique, et comme responsable des finances pour sa communauté locale. Il a exercé son ministère principalement dans la communauté du noviciat et à la paroisse Saint Isidro Labrador, Lower Lucoban, Dumalinao, Zamboanga del Sur.

Le Fr. Johannes est actuellement en année sabbatique (juillet 2011-juillet 2012). Il est membre de la communauté de Dehon House, à Ottawa, et suit un cours en pastorale des malades à l’Université Saint-Paul.

Frère Johannes, bienvenue au Canada!





LE TOUR DU MONDE ÉQUITABLE
Éric St-Pierre (Éditions de l’Homme, 2010)
Préface de le P. FRANCISCO VAN DER HOFF, SCJ
Membre de l’UCIRI, au Mexique et co-fondateur du label Max Havelaar aux Pays-Bas.

LE TOUR DU MONDE ÉQUITABLE


« L’expérience de petits producteurs de café indigènes dans la partie sud de l’État d’Oaxaca au Mexique a jeté les bases de l’initiative du label de commerce équitable. Francisco (Frank, Frans) a connu et expérimenté leur réalité quotidienne en travaillant dans les plantations de café avec eux. En 1988, la certification équitable a été accordée, permettant de pénétrer les réseaux commerciaux mondiaux existant déjà dans plusieurs pays.

Cela posait clairement un défi au modèle économique prédominant. Le commerce équitable propose une alternative basée sur des notions de justice sociale, de qualité de produit et de respect de l’environnement. Il vise à encourager l’engagement et la solidarité. Les paysans mettent de l’avant le concept d’une « pauvreté décente », comme un but modeste et réalisable. La pauvreté possède déjà sa propre sagesse, une créativité qui la rend capable de combattre la mort par l’amour et la vie — et il ne s’agit pas ici d’une vision purement romantique. C’est le genre d’éducation qui, avec l’avènement du commerce équitable, a graduellement mené à une auto-détermination sociale, culturelle et politique. Ce livre est un signe qu’un autre monde est possible. »

Comme nous le savons, Francisco Van der Hoff est considéré et a été reconnu comme un des pionniers du mouvement de commer-ce équitable.




NOUVELLE PUBLICATION


Le P. Herman Falke, SCJ (CAN) et Le P. Piet Schellens, SCJ (NLV) ont publié un nouveau livre, qui couvre cette fois toute la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse. Le livre est disponible en anglais et en néerlandais et, grâce à la collaboration de le P. Claude Bédard, SCJ, en français. Les auteurs désirent offrir ce livre à toutes les personnes qui ont un lien avec les Prêtres du Sacré-Cœur ou avec leurs ceuvres, tant aux Pays-Bas qu’ay Québec et en Ontario.


(Le P. Herman a examiné la pièce complète)



NOUS NOUS SOUVENONS: Le P. William T. (Bill) MORE, SCJ


Quelques semaines seulement après avoir célébré son 85ème anniversaire, le P. Bill More, SCJ, de la Région du Canada, est décédé le 8 décembre 2011.

Originaire des Pays-Bas, Bill arriva au Canada au milieu des années ‘50 pour enseigner au petit séminaire SCJ de Delaware, en Ontario. Il se prépara à cette tâche en obtenant d’abord un diplôme à l’Université d’Ottawa.

Il enseigna au séminaire jusqu’à sa fermeture en 1969. Peu après, il commença à exercer son ministère à l’Office de la Famille de l’Archidiocèse d’Ottawa. Son travail était principalement la préparation au mariage, mais après un certain temps, il constata qu’il y avait un grand besoin pour un ministère auprès des personnes séparées et divorcées. Il s’inscrit à des cours à l’Université Notre-Dame et devint très impliqué dans cet apostolat à mesure qu’il se développait en Amérique du Nord.

À Ottawa, avec une collègue, Marjorie More, il a organisé des sessions mensuelles pour ceux qui en arrivaient à se séparer ou se divorcer. Bill a aussi publié un bulletin mensuel et plusieurs brochures pour aider les gens frappés par un mariage brisé et les aider à comprendre la position de l’Église sur le divorce.

Un membre de sa communauté d’Ottawa disait: “ Pour ceux qui devaient donner suite à un divorce, Bill se faisait vraiment l’écho d’un Dieu aimant et miséricordieux.”

Bill était aussi très actif avec le Club Kiwanis local.

Ces dernières années, son état de santé l’a forcé à déménager dans une clinique de soins de longue durée, où il recevait plusieurs visiteurs l’ayant connu au Club Kiwanis ou à l’Archidiocèse.

Il a fait sa première profession chez les Prêtres du Sacré-Coeur en 1949 et a été ordonné prêtre en 1955.

Qu’il repose maintenant dans la paix du Père.




NOUS NOUS SOUVENONS : Père Guillaume VAN DEN BERG, SCJ


Né le 26 juillet 1931 aux Pays-Bas, Père Guillaume VAN DEN BERG, SCJ a fait sa première profession le 8 septembre 1952 et a été ordonné prêtre le 19 juillet 1959 à Nijmegen. Il est arrivé au Canada le 28 septembre 1961 où on l’a nommé responsable de la Procure des Missions de1961 à 1962, puis de 1968 à 1976. Il a exercé son ministère comme aumônier de différents hôpitaux à Montréal: Hôpital Marie-Clarac (1964-1971), Hôpitaux de Montréal-Nord (1971-1986), Hôtel-Dieu de Montréal (1986-1993) et Hôpital Fleury (1993-1996).

Il a occupé diverses fonctions dans la Province du Canada français: préfet des études, conseiller et économe local à la communauté de Montréal, conseiller provincial et supérieur provincial (1974-1980).

Ayant atteint l’âge de la retraite en 1996, il a décidé de retourner dans son pays natal où il s’est joint à la communauté de Den Haag. Il a continué à rendre plusieurs services pastoraux jusuq’à tout récemment, où un cancer de la prostate l’a obligé à se retirer totalement du ministère.

À la fin du mois de septembre, il est déménagé dans notre communauté de Asten, pour pouvoir y recevoir des soins plus appropriés à sa situation. Dans les dernières semaines, son état s’est considérablement détérioré jusqu’à entrer dans un coma dans la nuit du15 au 16 novembre. Il est décédé dimanche, le 20 novembre.




NOUS NOUS SOUVENONS : Père Peter Botman, SCJ


Le P. Peter Botman, SCJ est décédé le 3 novembre, à l'âge de 81 ans. Il a fait sa première profession chez les Prêtres du Sacré-Coeur le 8 septembre 1952, et a été ordonné prêtre le 19 juillet 1959. Il a exercé son ministère à Neil McNeil Home, Toronto, au petit séminaire Sacred Heart, Delaware, à la Catholic Children's Aid Society, Toronto. Il a aussi été curé aux paroisses Immaculate Conception, Port Perry, St. Joan of Arc, Toronto, St. Anthony, Dartmouth, N.É., et St. Patrick, Caledonia. On se souvient de lui comme d'un pasteur aimable et accueillant, prêt à s'adapter pour répondre le mieux possible aux besoins pastoraux. Le Père Peter accueillait d'une façon toute spéciale ceux qui retrouvaient le chemin de l'Église. Le P. Peter appréciait les personnes et le caractère unique de chacune. Il leur portait un amour vraiment inclusif. Il croyait profondément que nous appartenons tous à Dieu, et cela se reflétait dans ses relations. Il nous manquera à beaucoup de points de vue: sa chaleur, son humour, sa façon de reconnaître ce qu'il y a de bon en chacun, de reconnaître la beauté de la création, et tout ce que cet homme sympathique , cet homme de prière, représentait pour notre communauté.

Que la lumière éternelle luise maintenant pour notre frère Peter Botman, SCJ




C’EST DIEU QUI NOUS APPELLE!


Le P. Greg Murray, SCJ, écrit : « J’ai été nommé récemment curé de deux paroisses de campagne près d’Ottawa. C’est ma première nomination comme curé, et je dois admettre que c’est très différent de mon ministère précédent comme vicaire. Malheureusement, j’ai maintenant la responsabilité administrative de ces paroisses, ce qui change vraiment les choses. De plus, travailler dans une paroisse rurale, par opposition à une grande paroisse urbaine, a changé mon regard. Situées à une demi-heure de la ville, l’atmosphère ici est très différente, moins intense, plus amicale. J’aime beaucoup servir le peuple de Dieu, peu importe où je suis appelé. »




PASSIONNÉ DE HOCKEY; PASSIONNÉ DE DIEU


Le P. Paul Tennyson, SCJ, nous partage ceci : « En 1991, à l’âge de 47 ans, j’ai laissé mon emploi comme facteur à Postes Canada pour joindre les Prêtres du Sacré-Cœur et étudier pour devenir prêtre. J’ai été ordonné en 1997 et depuis j’ai travaillé principalement en paroisses, à Toronto, Hagersville, Aurora et Ottawa, où je vis depuis 2004.

Depuis que j’ai répondu à l’appel de Dieu à la vie religieuse, j’ai eu le privilège de cheminer avec des milliers de personnes aux moments les plus importants et les plus vulnérables de leurs vies. Je ne peux pas imaginer faire autre chose pour le reste de ma vie.

Il est possible que Jésus Christ vous « offre » l’occasion de faire de même, à sa suite. Restez ouvert à l’appel de Dieu. »




ASSEMBLÉE RÉGIONALE CANADIENNE


Du 15 au 18 août 2011, les confrères de la Région du Canada ont tenu leur Assemblée Régionale annuelle au Queen of Apostles Renewal Centre de Mississauga, Ontario. Le P. John van den Hengel, conseiller général, originaire de la Région, s’est joint < eux pour l’occasion. L’Assemblée a commencé le soir de la Solennité de l’Assomption de Marie avec la prière des Vêpres de la Vierge et un partage sur les événements qui ont marqué la vie des confrères et des communautés au cours de la dernière année.

Les deux jours suivants ont majoritairement été consacrés à une récollection animée par le P. Byron Haaland, de la Province USA. Mardi, à partir des exemples de Moïse, Samuël, Marthe et Paul de Tarse, il a élaboré sur la spiritualité dehonienne, une spiritualité qui ne devrait pas craindre de parler de la vulnérabilité de Dieu dans sa relation avec l’être humain, et qui nous invite à changer notre regard sur le monde et sur les gens qui nous entourent pour l’ajuster le plus possible au regard de Dieu. Il s’agit aussi d’une spiritualité de communion : communion entre nous, mais aussi communion entre chacun et Dieu. Et pour conclure cette première journée de réflexion, les participants ont assisté à une représentation du film Des Hommes et des Dieux, qui raconte l’histoire des moines de Tibhirine.

La réflexion s’est continuée le lendemain, à partir de l’histoire du film visionné la veille, pour indiquer que l’histoire du salut est véritablement notre propre histoire, dans laquelle Jésus nous dit, comme à ses disciples à la Dernière Cène : « Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis. »

En fin d’après-midi, mercredi, le 18 août, les jubilaires de la Région ont été honorés (Peter Sanders et Roger Phaneuf, pour 50 ans de profession religieuse, Aegidius Warsito pour 25 ans et Richard Woodbury pour 40 ans d’ordination.) Une messe d’action de grâce a permis de remercier le Seigneur pour ces confrères et pour ce qu’ils ont été et sont encore, ce qu’ils ont fait et font encore pour la Région et la Congrégation. La journée s’est terminée par un banquet.

La dernière journée a été consacrée aux affaires courantes de la Région. On a présenté à tous l’état des finances de la Région, et on a amorcé une discussion sur la pastorale des vocations : comment la renouveler et la rendre plus efficace. Puis chacun est reparti dans sa communauté respective.




Les Camerounais prennent en main leur Province

 

Le 14 juin dernier, el P. Léopold Mfouakouet, SCJ est devenu le premier Dehonien africain à devenir supérieur provincial de la Province du Cameroun. Au sujet de sa nomination le P. Léopold remarque : « Je réalise que je suis à la fois un témoin et un acteur dans la Province du Cameroun en croissance. »

Les Prêtres du Sacré-Cœur, comme la population du pays, ont fait face à de nombreux défis depuis l’arrivée du premier confrère en 1912. Comme plusieurs autres pays africains, le Cameroun s’est battu pour son indépendance au cours du 20è siècle. Une colonie allemande à la fin des années 1880, le pays fut divisé en deux territoires après la Première Guerre Mondiale : l’un administré par la Grande Bretagne, l’autre par la France.

À ce sujet, le P. Léopold dit : « C’est grâce aux efforts de ceux qui ont servi avant moi, et aux nombreux sacrifices de nos missionnaires que la Province du Cameroun est devenue ce qu’elle est aujourd’hui. C’est un héritage sacré qui doit être préservé. »

Le Cameroun a acquis son indépendance de la France en 1960. Un an plus tard, le territoire majoritairement chrétien de la zone contrôlée par les Britanniques a voté pour une union qui a donné naissance à ce qui est maintenant la République Fédérale du Cameroun.

Le membership atteint maintenant presque la centaine, avec seulement huit missionnaires. Tous les autres, y compris 37 prêtres, sont camerounais. C’est une jeune Province avec de jeunes religieux : presque la moitié d’entre eux sont toujours en formation. Le 9 juillet dernier, cinq furent ordonnés au diaconat.

Quand on lui demande quels sont les défis de la Province mais aussi de l’Église au Cameroun, le P. Léopold répond immédiatement : « Nous ne sommes pas une île, ni dans la Congrégation, ni dans l’Église, ni en Afrique ou dans le monde. Les besoins de l’Église au Cameroun sont semblables à ceux des autres pays. »

Il insiste pour dire que si l’Église du Cameroun « croît en quantité (du point de vue du nombre des fidèles et des vocations religieuses et sacerdotales), autant elle doit croître en qualité. Et une des tâches des Dehoniens est d’y travailler comme serviteurs de la réconciliation surtout en regard des différents groupes ethniques.» Pour lui, encore une fois, la réconciliation doit être une insistance dans toute la Congrégation, « pas seulement au Cameroun. »

« La Province du Cameroun est le résultat d’un esprit missionnaire, » dit-il en conclusion. « Ce même esprit missionnaire doit toujours animer le travail que nous faisons alors que notre Province grandit et atteint une certaine maturité. C’est l’esprit de notre Congrégation. »




Le Séminaire du Sacré-Coeur


Located in Grenville-sur-la-Rouge, Situé à Grenville-sur-la-Rouge, le Séminaire du Sacré-Coeur est une école de grande qualité au plan académique et elle offre des services à un peu plus de cinq cents élèves de première à cinquième secondaire. Veuillez trouver une explication du logo de l'école qui apparaît sur son Prospectus. Le Père Richard Woodbury, scj, en est l'animateur de vie spirituelle.

Le Père Léon-Jean Dehon, fondateur des Prêtres du Sacré-Cœur, disait que le but de l’éducation chrétienne est de cultiver la civilisation de l’intelligence et du cœur. Ce slogan s’applique parfaitement à notre école, le Séminaire du Sacré-Cœur, qui considère que l’éducation vise, bien sûr, à développer l’intelligence des jeunes par l’acquisition de connaissances essentielles : c’est là le but de toute école. Mais, le SSC va plus loin et propose à ses élèves de développer les qualités de cœur qui feront d’eux des adultes épanouis et responsables, capables d’aimer, des chrétiens et chrétiennes au service de leurs frères et sœurs, travaillant à l’avènement d’un monde meilleur.






UN APPEL À LA SOLIDARITÉ!



Nous crayons fortement en la puissance de la prière et c’est dans cet esprit que nous faisons appel à votre solidarité.

Nous sommes 2,300 frères et prêtres en mission dans 42 pays à travers le monde. Et dans la République Démocratique du Congo, nous comptons 94 membres et 24 novices. La situation actuelle de Congo est tragique : il n’y a plus de respect pour la vie humaine de même que pour la planète. Dans une telle situation, la présence de croyants est primordiale.

Le 8 juillet 2011, deux membres de notre communauté congolaise ont été sérieusement blessés dans l’écrasement d’un avion. Des 118 voyageurs à bord, 74 personnes ont perdu la vie. Jean-Paul Masudi Tityenga, SCJ revenait de Rome où il avait participé à des cours au niveau de la formation, et Verveine Mtoro Litekya, SCJ qui avait terminé des études en théologie au Cameroun voyageait également sur cet avion. Tous deux, souffrant de graves brûlures ont dû être hospitalisés aux soins intensifs.

Nous faisons donc appel à votre solidarité pour ces deux membres de notre communauté ainsi que pour les victimes de cette tragédie et leurs familles : ensemble, demandons que le Seigneur soit une présence qui guérit et qui réconforte.




VENEZ RENCONTRER LA COMMUNAUTÉ INDONÉSIENNE CATHOLIQUE!



Près de 200 membres de la Communauté Indonésienne Catholique se sent réunis le 9 juillet 2011 pour un pique-nique de famille à High Park, Toronto.

Cette Communauté UKI rassemble environ 3,000 membres et regroupe 500 familles dont la Père Aegi Warshito, SCJ est le Chapelain. Dans son travail pastoral, Le Père Aegi cherche à promouvoir leur identité comme Canadiens, indonésiens et Croyants.

RETOUR AU PAYS



« L'on n'est jamais mieux que chez soi! » Cet adage populaire vaut son pesant d’or quand on rentre au pays après un long moment d’absence. Retrouver la famille, les amis et certaines habitudes sont des signes éloquents qui montrent qu’on est vraiment à la maison. Cependant, ce regard peut très vite changer ou décevoir quand on vient d’un pays développé comme le Canada vers un pays où tout est à refaire ou à recommencer, comme le Congo. En effet, pour tout observateur attentif, voué la cause de l’humanité, la situation que traverse le Congo ne peut laisser indifférent : Une misère qui vous accueille à la porte d’entrée, l’injustice sociale criante et les inégalités qui ne disent pas leur nom. Tout de suite, ce qui pouvait être un temps de repos et de ressourcement devient occasion de réflexion, de préoccupation et même d’engagement. On se sent porté à faire quelque chose pour les autres, à vouloir tout changer, bref à faire en sorte que le Congo ressemble au Canada pour éviter le sentiment de culpabilité et de complicité. C’est cette ambiance qui a caractérisé mon dernier voyage au Congo, voyage qui s’inscrivait aussi dans le cadre de mes recherches sur le viol des femmes à l’Est du Congo, une pratique qui témoigne la perte de la sensibilité humaine et de la notion de la dignité de la personne humaine. Cette situation, loin de me décourager, a été plutôt une source de questionnement qui m’a permis de penser l’avenir autrement. A la fin, je dois avouer que ce temps a été bénéfique et prolifique car il a changé quelque chose en moi en me rendant plus sensible aux problèmes des autres et m’a donné assez de chaleur humaine, non pas seulement pour faire face à l’hiver canadien mais surtout pour me reconstituer intérieurement afin de répondre au défi auquel les Africains sont appelés à faire face : celui d’humaniser la société et de soulager la misère humaine. Pour cela, un autre adage peut être évoqué : « Un petit chez soi vaut mieux qu'un grand chez les autres », à moi Africain de faire de ce petit un grand, pour le bonheur de tous.



RETRAITE : UNE INVITATION AU NOUVEAU MINISTÈRE



La retraite nous présente une occasion de réfléchir sur l’histoire de notre vie. C’est dans cet esprit que nous vous offrons un aperçu de la vie du P. Peter Botman, SCJ.

Arrivé au Canada en 1961, il a été employé à la résidence Neil McNeil à Toronto. De 1963 à 1969 le P. Peter a tenu diverses fonctions au Petit Séminaire des Prêtres du Sacré-Cœur à Delaware, Ontario. Il a enseigné, il a été préfet de discipline pendant un certain temps, et directeur des vocations. Fondé sur ces premières expériences, le père Peter a identifié le besoin d'éducation en sciences sociales ; par conséquent il a étudié le travail social et a alors obtenu un poste avec la « Toronto Catholic Children’s Aid Society » en 1969. Comme les Prêtres du Sacré-Cœur sont devenus impliqués dans le ministère paroissial, le Père Peter a commencé à servir à plein temps dans les paroisses. Commençant en 1974 il a servi de pasteur à Uxbridge, à Port Perry, à Toronto, à Dartmouth et à Caledonia. Dans ces diverses paroisses, le père Peter a toujours eu une attention spéciale pour les personnes marginales dans les communautés paroissiales et de créer des occasions pour que ces personnes viennent affermir leur foi en paroisse. En 2004 il à pris sa retraite du ministère à temps plein et est déménagé au « Sacred Heart House » à Toronto.

Est-il à sa retraite? Vous ne le considéreriez pas vraiment à regarder son rythme de vie. Un ministère important du P. Peter est toujours son souci pour ceux qui ont perdu le contact avec l'Église. Il a donc pris l'initiative auprès de diverses maisons funéraires pour s’offrir à présider aux funérailles pour les familles catholiques qui ont peu de liens avec l'Église. Aussi, il célèbre l'Eucharistie dans une paroisse voisine, au « St. Joseph’s Health Center » et à l'infirmerie de l’abbaye Loretto. Sa créativité continue à se manifester dans l’entretien des jardins et de la pelouse de la communauté, autant en hiver qu’au printemps.

Le père Peter est un exemple typique que la prêtrise et la vie religieuse est une façon de vivre qui demeure une partie de nous jusqu'à notre dernier souffle, avant que nous retournions à ce Dieu qui nous a crée.



Frère Brian Tompkins, SCJ



Jeudi, le 5 mai dernier, le Frère Brian Tompkins a fait sa profession perpétuelle en l’église nouvellement rénovée Resurrection of our Lord, Ottawa. Plusieurs paroissiens se sont joints aux confrères SCJ réunis pour la cérémonie. En plus des membres de la Région du Canada, deuxconfrères des États-Unis étaient aussi présents, ainsi que des membres de la famille de brian, des membres honoraires de la Région et des amis de Brian, venus d’aussi loin que de Vancouver. Les personnes présentes ont souligné combien la cérémonie avait été chaleureuse, sereine et priante. Après la cérémonie religieuse, une réception préparée par les paroissiens a suivi et la soirée s’est terminée par un dîner dans la salle paroissiale. Dans son allocution lors de ce dîner, le Frère Brian que depuis ses premiers contacts avec la communauté, il est de plus en plus convaincu que c’est bien là où Dieu l’appelle. Il ressent, dit-il, un fort sens d’appartenance à la communauté et une grande paix intérieure, même devant les défis qu’il doit affronter. Il a hâte de s’investir pleinement dans le ministère pour lequel il se prépare. Après une maîtrise en théologie, il a entrepris des études pour l’accompagnement spirituel et les soins aux personnes âgées.

BIENVENUE AU CANADA



Le P. Alexander Sapta Dwi Handoko est arrivé au Canada de l'Indonésie en mars 2011. Le P. Alex est à parfaire son apprentissage de l’anglais. Une fois qu’il aura passé les examens d’anglais langue seconde (TOEFL), il va s’inscrire dans un programme de gestion des ressources humaines. Le P. Alex a professé ses vœux le premier juillet 1984 et a été ordonné prêtre en novembre 1993. En tant que membre de la Province indonésienne (IN), il a oeuvré en paroisse de 1993 à 1995, fut trésorier de la Province de 1995 à 2004 et Supérieur provincial de 2004 à 2010. Bénédictions sur vos études, P. Alex. Bienvenue chez vous au Canada.



LE 14 MARS – Journée internationale pour les Vocations SCJ



Le 14 mars, l'anniversaire de la naissance de Léon Jean Dehon, le fondateur de la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur, est le jour choisi pendant lequel les 2 400 membres de la Congrégation, vivant et faisant du ministère dans 42 pays et leurs amis prient à l’intention des vocations à la vie religieuse et de la prêtrise.

Le 14 mars nous vous invitons à être solidaires avec nous, en récitant la prière des Vocations suivante.

PRIERE POUR LES VOCATIONS

Dieu très bon,
tu as accordé
à tes enfants
de grandes qualités
et de nombreux talents:
Donne-leur aussi la sagesse
de savoir les utiliser
pour la gloire de ton nom.

‘Viens et suis-moi’, dit Jésus
Aide ceux qui cherchent
à se placer à ta suite
en fidélité avec leur vocation
Aide-les à se regarder
avec tes propres yeux,
et donne-leur le courage
de te suivre
là où tu les conduiras.

Suscite dans ton église des cœurs
généreux et dévoués,
au service de ton peuple
et de ta parole.

Amen.

Veuillez nous contacter si vous désirez plus d'informations sur la spiritualité SCJ, la vie communautaire et le ministère ou si vous désirez rencontrer et discuter avec un religieux SCJ.



Voyage au Cameroun, Frère Luc Coursol SCJ



Du 19 décembre 2010 au 9 janvier 2011, j’ai effectué un séjour au Cameroun. Un beau cadeau de Noel et une nouvelle année surprenante. Quel voyage dépaysant et touchant. Quelle chance de découvrir le Cameroun de l’intérieur en séjournant dans la famille de Dieudonné à Makenéné. A part, les beaux paysages tropicaux, les montagnes et la savane, j’y ai découvert des gens accueillant, chaleureux et bienveillant. J’ai vécu un peu l’esprit de famille, si caractéristique à la vie tribale. J’ai baigné dans la vie africaine en passant une semaine à la campagne dans la famille de Dieudonné. Loin du confort habituel, ce fut un dépaysement et une autre réalité à laquelle je me suis bien adapté. Je me suis senti près de la vie ordinaire de ces gens.

Malgré le désordre et la confusion apparente, les gens se débrouillent bien avec les nécessités de la vie : l’eau, la nourriture, le soleil, l’espace et le temps. Au village j’étais bien entouré et en sécurité avec les amis et la famille , frères et soeurs de Dieudonné. J’ai bien apprécié la chaleur tropicale entre 30 et 35’ celsius le jour. J’ai aimé les promenades aux champs, dans les sentiers de la savane, les visites à la chefferie, aux puits, aux marchés du village. Le rythme de vie semble différent, il y a moins de distractions, on est plus centré sur les besoins de base, l’essentiel. J’ai aussi fait le tour de la communauté scj camerounaise : la maison André Prévot de Yaoundé et les deux paroisses, la communauté de Babousam, de Nkongsamba, de Ngoya. J’ai rencontré des confrères heureux et accueillants. Durant la dernière semaine j’ai assisté au début du creusage de deux puits au village de Makenéné : l’eau c’est la vie et ça rassemble les gens. Je crois que nous avons fait des heureux.

Après quinze jours au pays j’avais un peu hâte de revenir chez moi. Alors de retour à Yaoundé j’ai dit au revoir à mes nouveaux amis, à la belle fraternité et aux heureux souvenirs et nous nous sommes quittés dans la joie et l’unité, car un même esprit nous anime.



Un archevêque SCJ nommé primat du Brésil



L’archevêque Murilo Sebastião Ramos Krieger, SCJ est l'archevêque actuel de São Salvador da Bahia et, par conséquent, primat du Brésil depuis sa nomination par le pape Benoît XVI, le 12 janvier 2011. Mgr Ramos Krieger était déjà archevêque de Florianopolis depuis février 2002 et fut nommé auxiliaire de Florianopolis, en 1985. Il est connu pour sa formidable pastorale pour les pauvres et les plus vulnérables. Continuons à implorer la bénédiction de Dieu sur l'archevêque Krieger et son ministère épiscopal.



Ajoute ta photo au tableau !



L'affiche des Vocations 2010-2011 a été envoyée à 6 000 paroisses, universités et centres de retraite à travers le Canada comme outil pour aider les femmes et les hommes à discerner une vocation à la vie religieuse et à la prêtrise. Vous avez peut-être remarqué cette affiche à votre église paroissiale locale. Cela pourrait être vous? Venez voir pour en savoir davantage concernant le service auprès de Dieu et de son peuple. Ajoute ta photo au tableau !



Confrère Frans van der Hoff.



Le journal Le Devoir d'aujourd'hui publie un article sur notre confrère Frans van der Hoff. Vous pouvez le lire en ligne à l'adresse suivante: http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/310961/francisco-van-der-hoff-prendre-le-parti-des-pauvres

C'est un prêtre qui parle plus des hommes que de Dieu, un Néerlandais qui s'exprime en espagnol, un docteur en économie qui vit dans la pauvreté depuis trente ans dans la sierra mexicaine avec les Indiens, un caféiculteur qui a fondé il y a vingt ans le label devenu référence Max Havelaar «pour que sa mère puisse acheter le café que nous produisons». À 71 ans, Francisco Van der Hoff cultive toujours un demi-hectare d'arabica bio dans son village de Buenavista, au sud du Mexique. Il s'est lancé dans la tomate sous serre. Diminué après une lourde opération au printemps (il estime avoir perdu «30 % d'énergie»), il se consacre davantage à l'écriture. Il vient de publier en France un petit ouvrage où il livre sa vision de la crise mondiale, à la lumière d'un demi-siècle de combat auprès des plus démunis. Dès le préambule de ce Manifeste des pauvres, il met les choses au point: «Nous n'allons pas créer un paradis sur Terre, mais ne vaut-il pas mieux rêver éveillé que de continuer à accepter l'exploitation dans l'obscurité?»

Ce n'est en effet pas lui qui vendra à ses ouailles un salut venu d'en haut: «Je ne crois pas aux miracles, encore moins aux promesses.» D'ailleurs, le docteur en théologie, membre de la congrégation du Sacré-Coeur de Jésus, se veut modeste: «Les gens pensent que quand vous êtes prêtre, vous êtes un spécialiste de Dieu, mais je ne suis qu'un citoyen comme les autres.»

Vingt ans après, Francisco Van der Hoff refuse de parler de succès, malgré une présence de Max Havelaar dans 80 pays, 3,4 milliards de chiffre d'affaires en 2009 et 1,5 million de familles de petits producteurs qui en bénéficient. D'abord parce que les pauvres sont toujours pauvres, que 3 dollars par jour pour vivre, c'est mieux, mais encore insuffisant, que «la misère reste la misère». Mais aussi parce qu'il s'inquiète que le commerce équitable, en se diffusant trop, ne perde son âme. Il voit les «multinationales de l'alimentation» tourner autour des petits producteurs, en tirant les standards vers le bas. Et les géants du café peu soucieux du social exploiter le filon de l'équitable. Le genre de danger qui lui fait perdre son calme, élever la voix. «C'est absurde. On va demander les solutions au diable alors que c'est lui qui a créé le problème.»

Élie Muzungu Kasongo Ngoy



Le 6 septembre 2010, la Région du Canada a célébré l’envoi missionnaire au Congo d’Élie Muzungu Kasongo Ngoy. Pour l’occasion, une trentaine de personnes (confrères, amis et membres de la famille d’Élie) se sont retrouvées à notre maison de Montréal. Le P. Claude Bédard, vice-supérieur régional, a présidé la célébration.

Citoyen canadien, mais originaire du Congo, où il est né en 1967, Élie a émigré au Canada en 1991 et son premier contact avec la Congrégation remonte à 1999. Il a fait sa première profession le 15 août 2002 et a été ordonné prêtre le 26 août 2006.

Depuis 2008, il poursuit des études en spiritualité à Rome. Le 11 septembre prochain, il retournera au Collège International pour terminer les examens, puis se rendra en République Démocratique du Congo. Il y rejoindra la communauté de la paroisse Saint-Clément à Kinshasa (Makala) où il commencera son expérience missionnaire.

Bien que peu nombreuse, il s’agit du cinquième missionnaire que la Région du Canada envoie au Congo. Le P. Adrianus Koens y a travaillé de 1956 à 1965, le P. Claude Bédard de 1969 jusqu’à son expulsion en 1983, le frère Réal Gauvin, de 1972 à 1974 et le P. Simon Ambeault ces deux derniers ont quitté la Congrégation) de 1989 à 1993. Par ailleurs, d’autres confrères ou ex-confrères du Canada ont aussi vécu une expérience missionnaire: les PP. Herman Falke, Wayne Jenkins (maintenant de la Province US), Jim Keenan et Bill Whelton, respectivement en Ouganda, Indonésie, au Cameroun et au Chili.

PÈRE PAUL VERNOOY, SCJ

le 20 janvier 1940 - Le 30 juillet, 2010



Le 30 juillet, le Père Adrian Paul Vernooy a été rappelé à la Maison du Père après une vie consacrée au service pastoral et une lutte de 22 ans contre la maladie de Parkinson. Il a fait sa première profession chez les Prêtres du Sacré-Cœur le 8 septembre 1959 et a été ordonné prêtre le 2 juin 1966. Le Père Paul a été vicaire dans les paroisses St-George, Ottawa, Dacred Heart, Uxbridge, St. Joan of Arc, Toronto et St. Martin, Wisconsin. Il a été curé à la paroisse St. Mary, Hagersville et à sa desserte St. Ann, Walpole.



Qu’il repose maintenant dans la paix du Père.

100 ANS DE PRÉSENCE AU CANADA



Il est important que nous nous fassions une idée qui étaient ces fondateurs. En fait, ce qui les caractérise le plus semble être leur courage et leur esprit inventif. Ils sont travailleurs, remplis d'humour; des hommes de relations publiques qui n’ont pas froid aux yeux et qui savent se débrouiller avec ce qu’ils ont sous la main. Ils ont le sens de 1'improvisation. Ils aiment se retrouver entre eux et surtout, pour les Hollandais, ils savent où trouver fromage, cigares, Bols et hareng mariné. C'est vraiment 1'expression de la joie de vivre qui les caractérise!

"C’est à eux que nous devons d’être ce que nous sommes. Ills ont laissé le temps au temps et ils ont surtout osé oser!" - J. Claude Bédard, SCJ



PIQUE-NIQUE ANNUEL DES FAMILLES



Près de 300 membres de la communauté indonésienne de Toronto (UKI) se sont réunis le 17 juillet 2010, pour le PIQUE‐NIQUE ANNUEL DES FAMILLES à High Park. L'UKI a approximativement 3000 membres incluant 500 familles. Le P. Aegi Warsito, SCJ, est l’aumônier responsable de l'UKI.

Les enfants de la communauté indonésienne de Toronto (UKI) participant à une course de sac pendant le PIQUE‐NIQUE ANNUEL des familles du 17 juillet.






BIENVENUE AU CANADA



Depuis les dix-sept dernières années, le Père Zénon Sendeke Mouzho, SCJ, a été enseignant et directeur à l’Institut Maele situé à Kisangani, en République démocratique du Congo. Cette année, le P. Zénon a le privilège d’être en année sabbatique et pendant ce temps il suivra un programme de renouvellement personnel. Il s'imprègnera de la spiritualité dehonienne aussi bien que d’améliorer sa capacité de converser en anglais. Il est photographié lors du 100e anniversaire des SCJ avec le Fr. Brian Tompkins, et le P. Aegi Warsito. Bienvenue au Canada, Père Zénon.

BIENVENUE AU CANADA, Père Zénon!

Unissez-vous à nous dans la prière



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P. van den Hengel, SCJ

Promotion du dialogue inter-religieux



Novalis et Nelson ont le plaisir d'annoncer la parution du livre World Religions: A Canadian Catholic Perspective qui tient la promesse de donner aux étudiants une connaissance solide de la foi et s'engager dans le dialogue interreligieux authentique. Pour le père John van den Hengel, SCJ qui a agi en tant que théologien et Rédacteur-en-Chef, c’étaient vraiment un travail d'amour reflétant la vision commune des auteurs.

la parution du livre

Au revoir au Canada; Bonjour à L'Inde



à l'origine un membre de la province indonésienne et maintenant un membre du District de l'Inde, le Père Teja Anthara, SCJ a passé cette dernière année en sabbatique à Toronto, après dix ans en tant que directeur de formation en Inde. À Toronto il a étudié le Counselling au George Brown College. Le P. Teja aidera à débuter une nouvelle communauté à Mumbai

Au revoir au Canada; Bonjour à L'Inde

Se préparer à la profession perpétuelle



Le frère Brian Tompkins, SCJ s’est joint à douze autres membres de la congrégation aux Philippines pour se préparer à la profession perpétuelle en tant que membre de la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur. Sans compter qu’il y avec le Frère Brian, huit SCJ de l'Inde et quatre des Philippines. Le Frère Vincent Sri Herimanto, directeur de la préparation a partagé que nous sommes très heureux qu'un des participants, le Frère Brian, vienne de l'extérieur de l'Asie. Cela signifie que la formation est beaucoup plus enrichissante

se préparer à la profession perpétuelle
Père Peter Sanders, SCJ

ADIEU À L'UNIVERSITÉ SAINT-PAUL



Membre du personnel depuis 1986, le Père Peter Sanders, SCJ a fait ses adieux à l’Université Saint-Paul. Généreux de son temps envers les étudiants et l’Université même, le P. Peter était reconnu en tant qu’éminent professeur, penseur critique, un mentor, un collègue et ami avec une manière unique d’aider les gens à trouver leur voie en vue du ministère. Il continue à être l’aumônier des administrateurs du conseil de la Commission scolaire catholique d’Ottawa ainsi que l'aumônier de la Dehon Sunday Community. Le P. Peter est photographié avec Stéphanie.

PÈRE GÉRARD SCHOONEBEEK, SCJ
le 14 septembre 1923 – le premier janvier 2010



Gérard est né le 14 septembre 1923 à Haarlem, Pays-Bas. Il a fait sa première profession le 8 septembre 1948 et a été ordonné le 18 juillet 1954. Selon son désir, il a été missionnaire en Finlande de 1955 à 1960, alors qu’il est parti pour le Canada. Il y est resté pendant presque 47 ans et y a exercé divers ministères : supérieur du petit Séminaire du Sacré-Cœur à Pointe-au-Chêne, de 1962 à 1965, responsable d’un centre de réhabilitation pour les jeunes au diocèse de Saint-Hyacinthe et curé de Saint-Thomas-de-Villeneuve, Saint-Isaac-Jogues (Brookline) et Saint-Philippe-de-Laprairie, dans le diocèse de Saint-Jean-Longueuil. Il a aussi été économe provincial pendant de nombreuses années et membre du conseil provincial du Canada français.

Il a été un pasteur grandement apprécié des gens avec qui et auprès de qui il travaillait. Véritable gentleman, il avait un sens de l’humour tout à fait particulier et exprimait sa créativité dans l’art de la peinture et de la gravure.

Il a pris sa retraite en 2001, rejoignant la communauté de Montréal, puis celle de Nijmegen, aux Pays-Bas, en 2007, où il est décédé le premier janvier 2010.

Qu’il repose maintenant dans la paix du Père.

PÈRE GÉRARD SCHOONEBEEK, SCJ